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Fondation Gaz de France - Préserver l’environnement

Porteur des valeurs du groupe, le mécénat accompagne sa politique de développement et s’inscrit dans sa stratégie de communication.

Reconnue énergie du XXIe siècle par le Programme des Nations unies pour le développement, moindre émetteur de gaz à effet de serre parmi les énergies fossiles, le gaz naturel est disponible, souple et économique. Gaz de France distribue ainsi une énergie respectueuse du cadre de vie. Préserver le patrimoine est donc un geste naturel, cohérent avec la vocation, la culture et les pratiques du groupe. Celui-ci exprime cet engagement aussi bien dans le quotidien de son métier, par la réhabilitation systématique des paysages traversés par ses canalisations, que par le mécénat, par des projets au service de l’intérêt général et de la beauté de la nature.

Le groupe a fait le choix de développer son mécénat au travers d’une fondation d’entreprise. Fondée en 1992 et prorogée en 1997 puis en 2002, la fondation d’entreprise Gaz de France est présidée par Pierre Gadonneix, président du groupe. Installée dans des locaux séparés du groupe, elle est dotée de son propre conseil d’administration et travaille en étroite collaboration avec la délégation à la communication. Une équipe restreinte de trois personnes, animée par une déléguée générale, est chargée de mettre en œuvre les choix de mécénat arrêtés par le conseil d’administration de la fondation, qui se réunit deux ou trois fois par an. La fondation est représentée en France par les délégués régionaux de Gaz de France et à l’international par ses délégués dans les différents pays. C’est au travers de ce réseau que sont proposés et suivis les projets qui seront accompagnés par la fondation.

L’objet de la fondation a été défini au moment de sa création. Il a ensuite évolué pour s’adapter aux changements du groupe, plus particulièrement en fonction de son développement en Europe et à l’international.

« La Fondation a une vision de l’homme intégré dans la société. Dans cet esprit, elle soutient les projets qui, de manière concrète, favorisent l’épanouissement de l’être humain dans son cadre de vie, facilitent son intégration dans la société ; contribuent à l’embellissement de son environnement et au développement, dans les pays où le groupe Gaz de France est présent. »

La politique de mécénat de Gaz de France, présent sur l’ensemble des territoires, attaché à sa mission d’entreprise de service public, proche des Français et des acteurs locaux, s’articule autour de deux principes fondateurs : contribuer à un développement équilibré au profit du plus grand nombre de personnes et agir de façon concrète et exemplaire.

Deux domaines d’intervention

La Fondation Gaz de France apporte ainsi son soutien à des actions qui s’exercent dans deux domaines :

1. La solidarité : prévention de l’exclusion et plus particulièrement de celle qui touche les jeunes dans les cités, les quartiers ou le monde rural très isolé ; développement d’une solidarité de proximité ; encouragement d’initiatives nouvelles ;
2. La protection du patrimoine naturel et culturel : restauration de la beauté de la nature et du patrimoine ; réhabilitation de grands sites et sauvegarde des sentiers et chemins de France ; restauration et création de vitraux.

La solidarité

Gaz de France est partie prenante d’une (re)dynamisation du lien social, avec la volonté affirmée de ne laisser personne « sur le côté de la route ».

« Parce qu’une entreprise nationale ne peut rester un îlot de prospérité au milieu de la détresse  », le président Pierre Gadonneix a souhaité que Gaz de France contribue concrètement à une société plus humaine et plus solidaire. C’est pourquoi la fondation choisit de soutenir plus particulièrement la prévention de l’exclusion des jeunes, l’insertion, la sensibilisation à la citoyenneté et à la responsabilité au côté d’associations de terrain dans le sport, l’environnement et la culture (Fête le Mur, Fais-nous rêver, Sport sans frontières, Paris tout-p’tits, Unis-cité…)

Les chemins du développement durable

Les actions de la fondation répondent ainsi à des enjeux à la fois économiques, environnementaux et sociaux, les trois composantes du développement durable.

1. Economiques, car la fondation contribue au développement des collectivités locales en soutenant sur leur territoire des projets leur permettant de développer des activités de tourisme vert ou culturel.
2. Environnementaux, à travers les actions de protection du patrimoine naturel (grands sites, chemins) et du patrimoine culturel (vitraux).
3. Et enfin sociaux, en rendant accessible à tous le patrimoine naturel et culturel restauré, en accompagnant plusieurs centaines d’emplois jeunes, en soutenant des projets de lutte contre l’exclusion et en organisant des programmes d’insertion par le sport, des ateliers d’expression ou d’écriture.

La fondation favorise une approche intégrée des enjeux économiques, environnementaux et sociaux dans chaque projet. Ainsi, l’approche menée sur la restauration des sentiers de randonnée, comme sa démarche en faveur du vitrail, combine-t-elle réhabilitation de l’environnement, insertion sociale (emplois jeunes) et développement économique (apport au tourisme).

Réhabiliter la Pointe du Raz et les plus beaux vitraux de France En 1992, victime de la surfréquentation, la Pointe du Raz n’est plus qu’un chef-d’œuvre de granit en péril. Aujourd’hui, grâce à l’engagement de la Fondation Gaz de France au côté du syndicat mixte de la Pointe du Raz et du cap Sizun, la nature a repris ses droits. Gaz de France, mécène national unique, a soutenu un vaste programme de réhabilitation du site : revégétalisation du sol et reconstitution du biotope, reconstruction du centre commercial et des aires de stationnement en retrait du site, ouverture de la Maison du site, aide à la mise à disposition du public d’une navette au gaz naturel, aménagement de cheminements piétonniers. Forte de cette réussite, la fondation participe également à la réhabilitation du cirque de Gavarnie, inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité, par un aménagement respectueux de l’environnement, une reconfiguration des chemins, une amélioration de l’ensemble des espaces, du patrimoine bâti et de l’accueil touristique. Depuis 1994, la fondation d’entreprise Gaz de France a contribué, auprès de la Direction de l’architecture et du patrimoine et des collectivités locales, à la restauration ou à la création de vitraux dans une trentaine de monuments historiques majeurs et les délégations régionales complètent ces opérations tant en restauration qu’en création contemporaine. La nouvelle convention nationale de mécénat en faveur du vitrail pour la période 2003-2006 vient d’être signée. Grâce à ce mécénat, les verrières des cathédrales de Chartres, Metz, Bourges, Angers, Tours, Coutances et des Saintes-Chapelles de Paris, Chambéry et Riom, les baies de la collégiale Saint-Emilion d’Aquitaine, du palais Rihour de Lille ou encore de la villa Bergeret à Nancy ont retrouvé leur luminosité. La cathédrale de Nevers, l’église Notre-Dame de Talant, l’abbaye de Silvacane, la chapelle Saint-Yves de Rennes ont ainsi vu leurs baies dotées de vitraux imaginés par Jean-Michel Alberola, Gérard Garouste, Sarkis ou Gérard Lardeur, tout comme la petite église de Saint-Hilaire-le-Vieux dans le Limousin a reçu la belle création de Léa Sham’s. La fondation apporte actuellement son soutien aux édifices endommagés par les tempêtes de 1999 (cathédrales de Rouen et de La Rochelle, église romane d’Agudelle).

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