Repères et chiffres
Bref historique
1977
Premier plan Banlieue, 53 quartiers bénéficient des opérations Habitat et vie sociale (après la remise du rapport Peyrefitte).
1981
Violences urbaines aux Minguettes, à Vénissieux.
1982
Création des zones d'éducation prioritaire (ZEP).
1984
170 quartiers bénéficient des conventions de développement social des quartiers (DSQ).
1990
Violences urbaines à Vaulx-en-Velin. Institutionnalisation de la politique de la ville.
1991
Concentration des travaux de réhabilitation sur 13 sites bénéficiant de grands projets urbains (GPU).
1994
Lancement des contrats de ville.
1996
Création de 750 zones urbaines sensibles (ZUS), et parallèlement de 416 zones de redynamisation urbaine (ZRU) et de 44 zones franches urbaines (ZFU).
2000
Modification des zonages, portant le nombre de zones urbaines sensibles à 751 (pour environ 4,4 millions d'habitants).
2001
Lancement de 52 grands projets de ville (GPV), à la place des GPU.
2003
Lancement du programme national de rénovation urbaine (PNRU 1)
2005
Émeutes suite à des violences urbaines à Clichy-sous-Bois ; modification des zonages et élargissement à 100 du nombre de zones franches urbaines (ZFU).
2007
Lancement des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) pour 2 492 quartiers.
2014
Vote de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, annonce du PNRU 2.
2015
Suppression des ZUS, ZRU, ZFU et autres Cucs (qui concernaient en tout environ 7,8 millions d'habitants). Remplacés par 1 514 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), soit environ 4,8 millions d'habitants, et 100 « territoires entrepreneurs ».
Note explicative : la politique de la ville - ses dispositifs mais aussi son périmètre et donc le nombre d'habitants concernés - a constamment évolué au cours des quatre dernières décennies. Les chiffres que nous présentons doivent donc être lus avec précaution, étant donné les nombreuses modifications de l'échantillon étudié en fonction des périodes ainsi que la mobilité résidentielle.
Données chiffrées
Le programme national de rénovation urbaine (PNRU 1), lancé en 2003, est doté de 47 milliards d'euros d'investissements, dont 12,35 milliards apportés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Trois cent quatre-vingt-dix-neuf conventions de rénovation urbaine ont été signées, portant sur 594 quartiers (dont 428 ZUS). En septembre 2016, l'Anru avait versé environ 11,5 milliards d'euros aux porteurs de projets. Achevés à 75 %, les travaux pourraient se poursuivre jusqu'à 2021 dans certains quartiers.
Programme national de
renouvellement urbain
47 milliards d’euros
d’investissements.
Prévu de 2014 à 2024, le nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU ou PNRU 2) portera sur 466 quartiers, dont 216 dits d'intérêt national et 250 dits d'intérêt régional. Les premiers bénéficieront de 4 milliards d'euros de la part de l'Anru et les seconds de 1 milliard d'euros. L'Anru et le gouvernement espèrent que cet apport initial générera environ 15 milliards d'euros d'investissement de la part des collectivités locales, des bailleurs sociaux et de promoteurs privés, davantage sollicités que par le passé. Les travaux devraient s'achever aux alentours de 2033 selon la Cour des comptes.
Nouveau programme national
de renouvellement urbain
15 milliards d’euros
d’investissements.
Sur les 437 contrats de ville prévus pour 2015-2020, 435 étaient signés au 1er septembre 2016.
Orientation professionnelle
Répartition des élèves de 1re par filières selon leur lieu de résidence en 2013-2014 : 55 % des lycéens de 1re résidant en ZUS étudient dans une filière professionnelle, contre 30 % des élèves vivant hors ZUS.
Répartition des élèves de 1re en filière générale selon leur lieu de résidence en 2013-2014 : 12 % des élèves résidant en ZUS étudient en 1re S (contre 27,8 % de ceux vivant hors ZUS), 8,9 % en 1re ES (contre 15,8 %), 5 % en 1re L (contre 7,8 %).
Les autres étudient dans une filière technologique (pour 19,1 % des résidents en ZUS, contre 18,5 % des élèves hors ZUS).
Niveau d'études
En 2006, 52,2 % des habitants des ZUS n'avaient aucun diplôme (35,8 % dans les unités urbaines englobantes hors ZUS) et 12,5 % étaient diplômés de l'enseignement supérieur (27,4 % dans les unités urbaines englobantes hors ZUS).
En 2015, 42 % des habitants des QPV n'ont aucun diplôme (19,7 % dans les unités urbaines englobantes) et 12,5 % sont titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur (33,8 % dans les unités urbaines englobantes hors QPV).
Sources : Onzus et ONPV, à partir des statistiques du ministère de l'Éducation nationale et de l'Insee (enquêtes Emploi).
http://www.constructif.fr/bibliotheque/2016-11/reperes-et-chiffres.html?item_id=3553
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