Elsa CHARON

Chargée d’études senior à La Fabrique de la cité

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La ville survivra-t-elle à la Covid ?

La crise de la Covid n’a pas conduit à un exode urbain massif. Cependant, la pandémie renforce des signaux faibles indiquant une attraction pour les zones moins denses. Ces tendances pourraient s’amplifier au vu des immenses défis contemporains, notamment les bouleversements climatiques qui vont, de surcroît, augmenter la probabilité d’émergence de nouvelles épidémies. Pour s’adapter, il est urgent de réinventer nos villes.

Cito, longe fugeas, tarde redeas : « Fuis vite, loin et reviens tard. » Préconisée au Ve siècle avant notre ère par Hippocrate, cette sentence a longtemps été un remède contre les différentes épidémies traversées par les villes. Des épidémies particulièrement meurtrières : lors de la peste de Justinien, au milieu du VIe siècle, on enregistre jusqu’à 16 000 décès en une seule journée à Constantinople, tandis qu’à Rome la population passe de 700 000 habitants à 20 000… Pour autant, ces deux villes sont aujourd’hui de grandes métropoles et on peut noter que l’immense majorité des zones urbaines ont fait preuve d’une très rapide résilience au cours de l’histoire. Aussi, presque trois ans après le premier confinement, quelles sont les conséquences urbaines de la pandémie de la Covid-19 ? A-t-elle généré un exode urbain massif et durable ? Une dégradation de la situation des villes est-elle à redouter ?

Des villes qui ont largement survécu à la pandémie

Différentes données montrent que la période Covid ne s’est pas traduite par un départ massif des populations des grandes villes vers les zones moins denses. Une étude financée par le programme POPSU Territoires 1, s’appuyant sur l’exploitation des données de différents moteurs de recherche d’annonces immobilières (Leboncoin, Seloger, MeilleursAgents) et de La Poste (concernant la réexpédition définitive du courrier), montre plutôt que la pandémie n’a pas eu, à ce stade, d’impact significatif venant remettre en question les tendances lourdes des dernières décennies. Ainsi, une migration forte vers les grands pôles urbains et d’intenses échanges entre ces pôles sont toujours observés, en l’occurrence Paris, Marseille, Lyon. En outre, les autres métropoles régionales (Lille, Strasbourg, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Brest, Nice), en concentrant population, emplois et services, restent toujours très attractives aux yeux des Français, de même que les façades littorales, notamment la Bretagne et le Pays basque.

La pandémie ne semble pas avoir généré de déménagements massifs et une importante insatisfaction quant à son lieu de vie, en dépit d’une surmortalité observée dans les zones urbaines. C’est dans les communes les plus denses que le surcroît de mortalité est le plus important (+ 49 %, contre + 26 % en France) 2. L’édition 2022 d’un baromètre des villes moyennes réalisé par Kantar Public pour le compte de La Fabrique de la cité 3 montre que, comme au début de la pandémie, un quart des Français envisagent de quitter leur lieu de vie – un sentiment particulièrement fort chez les habitants des grandes villes –, mais seuls 3 % ont franchi le pas depuis 2020. En dépit de cette aspiration, environ 85 % des habitants des grandes et moyennes villes (agglomération parisienne comprise) se déclarent satisfaits de leur lieu de vie, même si une baisse de 4 % à 5 % est observée par rapport à l’année passée.

Des villes bien plus salvatrices qu’il n’y paraît

L’organisation urbaine est-elle réellement vectrice de pandémies ? L’idée selon laquelle la densification serait un accélérateur de contamination fait toujours largement débat. Comme l’a très bien montré Jean-Pierre Orfeuil, la dynamique épidémique serait surtout liée « à la densité et à l’intensité des contacts sociaux », davantage qu’à la densité de la population 4. Aussi, une acculturation préventive des habitants aux bons gestes sanitaires paraît indispensable afin de limiter la propagation d’une épidémie. C’est ce qui explique que certaines villes très denses, comme Séoul ou Hongkong, qui ont pratiqué très rapidement des gestes barrières et une politique d’isolement des malades, ont été relativement peu impactées, par rapport à des villes comme Paris ou New York.

Par ailleurs, il convient de souligner (et jusqu’à parution d’une étude post-Covid) qu’on vit plus longtemps dans les villes en France que dans les campagnes. D’après les dernières données disponibles (2019), les Français habitant des départements dits « hyper-ruraux » vivent en moyenne deux ans de moins que ceux habitant des départements « hyper-urbains », un écart qui s’est fortement creusé en trente ans. Cela s’explique notamment par la plus grande difficulté d’accès aux soins. Toujours en 2019, 20 % des habitants en zone rurale avaient moins recours aux soins hospitaliers que les urbains, ce qui est à mettre en relation avec un ratio de 2,7 médecins pour 1 000 habitants en zone rurale contre 3,9 médecins pour 1 000 habitants en zone urbaine 5.

Mais des signaux faibles qui se renforcent au profit des espaces moins denses

Cependant, des signaux faibles en faveur des zones moins denses se repéraient déjà avant la période Covid. Ils se sont largement renforcés à la suite de la pandémie. L’étude financée par le programme POPSU Territoires mentionnée précédemment confirme le réel attrait des Français pour le périurbain, les espaces ruraux à proximité des grandes communes ou présentant de fortes aménités, ainsi que les villes petites et moyennes. Ces espaces ont tous connu une croissance de leur solde migratoire, déjà positif, entre 2018 et 2021 : + 2,3 % pour les communes rurales, + 2,4 % pour les villes de moins de 5 000 habitants, + 0,7 % pour les villes moyennes (entre 50 000 et 200 000 habitants), et entre + 0,5 et + 1,3 % pour les zones périurbaines (excepté celles des villes de plus de 700 000 habitants, hors agglomération parisienne, qui sont en légère baisse démographique). En revanche, les communes centres des grandes aires urbaines voient leur solde migratoire négatif se renforcer (– 6 % pour Paris, – 1 % pour les autres villes de plus de 700 000 habitants). De plus, la probabilité de choisir à nouveau une localisation dans un espace urbain est de 10 % plus faible en période post-Covid si on croise les données acheteurs et vendeurs.

Ces chiffres font écho aux aspirations des Français, si l’on s’appuie sur le baromètre des villes moyennes mentionné précédemment. Ainsi, en 2022, l’attractivité des territoires les moins denses augmente fortement : plus de la moitié des Français déclarent qu’ils aimeraient y habiter, de même que les villages et hameaux, qui sont plébiscités à 58 %. Par rapport à 2020, les grandes agglomérations perdent 4 points d’attractivité, les villes moyennes restent stables, alors que les petites agglomérations gagnent près de 15 points.

Il est important de noter que la pandémie n’a fait que renforcer ces tendances, qui traduisent de nouvelles manières d’habiter (télétravail, polyrésidentialité, etc.), mais aussi d’investir (investissements locatifs touristiques dans les centres des grandes villes entraînant une diminution du nombre d’habitants permanents, réflexes « collapsologiques » poussant à acheter dans des zones moins exposées aux risques du changement climatique, etc.). Si donc ces tendances venaient à se poursuivre et à s’amplifier, ce serait avant tout les grandes villes qui seraient concernées, la Covid-19 ne pouvant être qu’un facteur parmi d’autres.

Des villes menacées à terme ?

Dans l’immédiat, il paraît difficile d’imaginer que ces signaux faibles se massifient. Déjà, il faut relativiser les chiffres récents, traduisant des tendances et des besoins relevés pendant et à l’issue des confinements successifs, qui peuvent rapidement s’atténuer avec une pandémie maîtrisée. De plus, les nouvelles manières d’habiter que nous venons d’évoquer sont surtout réservées à certaines classes socio-professionnelles (ménages aisés, certains employés du secteur tertiaire, retraités, etc.). Enfin, il n’est pas nouveau que les Français expriment leur désamour pour la ville. Pour autant, cela ne signifie pas un passage à l’acte.

Cependant, le développement toujours plus important du digital dans le travail pourrait conduire à généraliser le travail à distance. De plus, le réchauffement climatique, déjà largement palpable, va augmenter le nombre de situations critiques pour la santé de notre espèce (à commencer par les canicules, plus intenses en zones urbaines). Aussi la probabilité d’accroissement d’investissements dans des zones moins exposées n’est pas à négliger. Par ailleurs, la destruction des écosystèmes est à l’origine des zoonoses 6, ces maladies infectieuses transmises par des animaux aux humains, ce qui va augmenter la probabilité de l’émergence de nouvelles épidémies, sans compter, avec la fonte du permafrost, la libération dans l’atmosphère de nouvelles bactéries et de nouveaux virus. En un mot, la multiplication des maladies infectieuses peut accentuer la défiance vis-à-vis des villes, et la répétition des confinements, la préférence pour les grands logements individuels.

Saisir l’opportunité de la Covid-19 pour réinventer nos villes

Que les signaux faibles se renforcent ou non, il est impératif de rendre les villes aptes à répondre aux défis de demain. Cette question doit être posée, outre la problématique épidémiologique, à l’aune des enjeux de la transition et de l’adaptation au changement climatique que nous ne pouvons plus ignorer. Or, réinvestir les villes, plutôt que d’encourager la périurbanisation et l’extension du bâti dans des zones rurales, paraît une solution adéquate pour préserver la biodiversité, réduire drastiquement notre bilan carbone et nos consommations d’énergie. La question est particulièrement cruciale à l’heure des difficultés d’approvisionnement : les logements collectifs sont en effet plus petits et d’autant moins énergivores, la densité de la ville favorise le déploiement des transports en commun et des modes actifs, etc.

Afin d’adapter nos villes aux enjeux contemporains et futurs tout en améliorant leur image, leur désengorgement ainsi qu’une redéfinition du maillage urbain doivent être envisagés. À l’échelle nationale, et conformément aux aspirations des Français, le réinvestissement des petites et moyennes villes dont les centres connaissent une forte vacance semble particulièrement judicieux. Si l’emploi peut être un frein au déménagement, il convient de souligner que les mutations économiques en cours et les politiques de réindustrialisation pourraient largement favoriser le développement économique des villes moyennes, en particulier.

Au sein des agglomérations, le périurbain pourrait être densifié, via notamment une incitation au BIMBY (build in my backyard) : mise en œuvre de campagnes de promotion, révision du PLU avec identification des parcelles permettant la densification douce des tissus d’habitat individuel, accompagnement des vendeurs avec simulation des possibilités d’évolution de leurs parcelles, etc. Il est en effet important de souligner que, selon le baromètre des villes moyennes 2022, si le logement avec jardin est l’idéal de 8 Français sur 10, la plupart d’entre eux se satisferaient d’un petit jardin de moins de de 500 m².

Enfin, le désengorgement des villes-centres peut à la fois permettre aux villes de s’adapter au réchauffement climatique, de freiner les dynamiques de contamination tout en les rendant plus « productrices de santé 7 » (en limitant les maladies chroniques générées par nos modes de vie et, par là même, la comorbidité en période d’épidémie). De multiples solutions existent déjà et sont mises en œuvre dans certaines zones urbaines. Par exemple, rendre les flux plus actifs (marche, vélo) par la facilitation des mobilités résidentielles rapprochant les lieux de vie des lieux de travail permettrait de lutter contre le surpoids et de restreindre l’utilisation de transports en commun souvent bondés et favorisant les dynamiques épidémiques. La pollution de l’air et les îlots de chaleur pourraient être atténués par la végétalisation des villes (îlots de fraîcheur, aménagement de toits-terrasses ou de façades végétalisées, etc.) ou la création de surfaces d’eau.

Afin de mettre en place ces mesures, les villes pourront s’appuyer sur la libération d’espaces et de foncier induite par le desserrement en périurbain, les migrations vers les villes plus petites et la mutualisation des bureaux (permise par la généralisation du télétravail).

Pour mettre en œuvre ces mesures, le maître-mot restera l’anticipation. À ce titre, certaines villes japonaises, comme Tokyo, sont des exemples inspirants car elles ont déployé des stratégies d’ensemble permettant de couvrir un grand nombre de risques auxquels elles sont ou seront soumises (risques spécifiques à leur territoire ou communs à la France). En s’appuyant depuis longtemps sur la préemption, elles mettent en place des séparations végétales permettant de prévenir les incendies, qui y sont nombreux du fait de la forte activité sismique, d’aménager des zones refuges, de créer des îlots de fraîcheur et de gérer la décroissance démographique de leur pays.

La question n’est donc pas de gérer la disparition des villes, mais plutôt d’orchestrer leur réinvention. « Ce virus est là pour nous préparer au nouveau régime climatique », a dit Bruno Latour 8. Voyons donc plutôt la Covid-19 comme une occasion d’accélérer la transformation de nos villes face aux immenses défis d’aujourd’hui. Ne sont-ce d’ailleurs pas les différentes épidémies de choléra et des motivations avant tout hygiénistes qui ont poussé Haussmann à transformer Paris en un temps record ?


Les villes, en danger, survivront

Les villes ont toujours facilité contagions et épidémies. Alors qu’il est maintenant relativement aisé de s’en extraire, par le télétravail, ou de s’y isoler, entre classes favorisées, la crise de la Covid aura-t-elle eu raison de ces produits du génie humain ?

« Les villes peuvent mourir », avertissent d’emblée Edward Glaeser et David Cutler dans un ouvrage percutant 1. Ces deux économistes de Harvard, aux travaux communs et aux opinions souvent opposées, aiment le monde urbain. S’appuyant sur l’histoire longue et sur les bouleversements récents, ils s’inquiètent des conséquences de long terme de la crise de la Covid. À rebours de théories urbanophobes, qui blâment la ville et la densité, ils estiment que les villes ne sont pas le danger, mais qu’elles sont en danger.

Du déclin urbain

Des villes ont décliné en raison de la désindustrialisation. Elles sont en difficulté, voire en péril, face à une pandémie. Rien de bien neuf à cela. Les épidémies ont, depuis toujours, frappé les zones agglomérées. Les redoutables épisodes de peste et de choléra, tout comme les réponses antiques en matière de quarantaine, en attestent. De fait, la vertu de la ville réside dans les effets positifs de l’agglomération : rapidité et multiplicité des échanges, concentration des talents et des énergies. La densité présente cependant un côté sombre : la facilitation des contagions. Ce problème, très classique, se retrouve aujourd’hui sur des terreaux problématiques : extension des inégalités, numérisation des activités qui peuvent se délocaliser ailleurs. Glaeser et Cutler rappellent que les prospectives, depuis des décennies, annoncent l’explosion du télétravail et, partant, une relocalisation des métiers. Dans des économies et des villes largement postindustrielles, la perspective est celle du développement de friches tertiaires (bureaux abandonnés) et de zones de déréliction (quartiers considérablement appauvris). L’application Zoom, largement citée dans le livre, et les enchaînements des confinements et des couvre-feux ont déjà conduit à de nouveaux équilibres dans les vies quotidiennes et entre les classes sociales. Les plus aisés ont pu profiter des nouvelles technologies, en s’éloignant des zones trop denses, tandis que les moins favorisés y restaient piégés. Quand les riches s’en vont, les services peu qualifiés s’effondrent. L’ensemble enclenche une dynamique négative dont la portée ne saurait être exactement évaluée.

Au fil des siècles, les villes se sont remises d’autres pandémies et fléaux. Mais elles sont maintenant, du moins aux États-Unis, plus fracturées que jamais, selon des clivages sociaux et raciaux exacerbés, transformant les quartiers en enclaves séparées.

L’interdépendance des villes

Potentiellement dévastatrices, les tendances peuvent être contrecarrées. Pour que les villes demeurent de formidables lieux de rencontres et de connexions, il faut d’abord, selon nos deux économistes, les protéger de nouvelles pandémies. En l’espèce, Glaeser et Cutler préconisent de basculer d’un système de santé essentiellement curatif à un modèle plus préventif. Le sujet a ses dimensions proprement urbaines, avec une obésité qui se concentre dans les villes. Plus originaux, ils envisagent la mise en place d’une nouvelle institution internationale : l’OTAN sanitaire. Ce n’est pas le modèle de l’Organisation mondiale de la santé qui doit prévaloir, mais celui d’une organisation de défense, agrégeant les nations de bonne volonté. Afin de remédier aux maux sociaux, les recettes contiennent les ingrédients assez traditionnels de l’éducation et de la civilité. Les auteurs suggèrent un « programme Apollo pour le capital humain », c’est-à-dire un investissement conséquent dans l’enfance, la petite enfance en particulier. Ils aspirent aussi à une réforme de la police, qui doit devenir plus proche et plus comptable des citoyens. Leur proposition la plus forte vise la limitation des contraintes pesant sur l’urbanisme et l’économie. Les villes doivent localement dépasser les égoïsmes locaux et promouvoir la construction et l’entrepreneuriat. Afin de faire baisser les prix du logement, il faut construire des logements. Concrètement, les auteurs plaident pour simplifier et accélérer la transformation de bureaux en logements. Sur le plan global, Glaeser et Cutler invitent les pays riches à se soucier davantage des villes et des bidonvilles des pays pauvres. Une pandémie comme celle de la Covid souligne l’interdépendance des villes à l’échelle de la planète. D’où la nécessité de développer, partout où ils sont encore absents, les infrastructures et réseaux les plus basiques, comme ceux de l’assainissement. Tout le monde s’en retrouve mieux : les villes pauvres, qui en bénéficient directement, les villes riches, qui limitent les risques pouvant les déstabiliser gravement.

Les potions des docteurs Glaeser et Cutler, qui restent optimistes, composent un programme sanitaire et social d’abord concocté pour les États-Unis, mais nombre de leurs diagnostics et remèdes se transposent valablement dans d’autres contextes.

Julien Damon


1. Edward Glaeser, David Cutler, Survival of the City. Living and Thriving in an Age of Isolation, Penguin Press, 2021.


  1. Hélène Millet, Aurore Meyfroidt, Eva Simon, « Exode urbain ? Petits flux, grands effets. Les mobilités résidentielles à l’ère post-Covid », POPSU Territoires, 2022, www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/popsuterritoires-exodeurbain_v12.pdf.
  2. INSEE, « 26 % de décès supplémentaires entre début mars et mi-avril 2020 : les communes denses sont les plus touchées », INSEE Focus, no 191, 2020, www.insee.fr/fr/statistiques/4488433.
  3. Sondage réalisé annuellement depuis deux ans auprès d’un échantillon de 1 400 personnes.
  4. Jean-Pierre Orfeuil, « Densité et mortalité du Covid-19 : la recherche urbaine ne doit pas être dans le déni ! », Métropolitiques, 19 octobre 2020, https://metropolitiques.eu/Densite-et-mortalite-du-Covid-19-la-recherche-urbaine-ne-doit-pas-etre-dans-le.html.
  5. Voir les chiffres de l’étude « Les inégalités d’espérance de vie : le fossé se creuse entre campagnes et villes », AMRF, Apivia, MNFCT, 2020, www.amrf.fr/wp-content/uploads/sites/46/2020/12/Dossier-de-presse-espe%CC%81rance-de-vie.pdf.
  6. Marie-Monique Robin, La fabrique des pandémies. Préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire, La Découverte, 2021.
  7. D’après le terme de Chloë Voisin-Bormuth dans « Des villes productrices de santé ? », La Fabrique de la cité, octobre 2020, www.lafabriquedelacite.com/publications/des-villes-productrices-de-sante/.
  8. Voir son interview sur France Culture, janvier 2021, en ligne www.youtube.com/watch?v=BqM-sk_ZLeU.
http://www.constructif.fr/bibliotheque/2022-10/la-ville-survivra-t-elle-a-la-covid.html?item_id=7828
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