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Un florilège d'arnaques « usuelles »

Arnaques aux insertions dans des annuaires professionnels

Elles sont effectuées sous couvert de vérification de coordonnées envoyées aux entreprises par des sociétés éditrices d'annuaires papier ou sur Internet. Le seul fait de renvoyer le document signé constitue en réalité une véritable commande d'insertion payante.

Présentation trompeuse d'offres destinées à créer une confusion avec des opérateurs connus en vue d'extorquer des engagements contractuels

  1. Confusion entretenue avec des sociétés notoires telles que les Pages jaunes ou Orange, par exemple, les documents commerciaux ressemblant à ceux des sociétés copiées avec des codes couleur similaires, des noms ou un graphisme très proches.
  2. Afin de soutirer des engagements contractuels, certaines sociétés purement commerciales proposent des offres dont la présentation formelle laisse faussement croire qu'elles émanent d'organismes officiels — ministères, établissements publics, etc. — ou de services publics (impôts, organismes de sécurité sociale).
  3. La confusion résulte de multiples éléments : graphisme et format du document, visuels officiels tels que la Marianne française ou les couleurs nationales, terminologie administrative (antenne de..., centre de traitement, note explicative, bordereau de référencement, etc.), ton comminatoire. La réponse est présentée comme étant obligatoire, ou du moins très fortement recommandée.
  4. Les titulaires de marques et brevets déposés en France auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) reçoivent, de la part de sociétés privées étrangères, des courriers reproduisant à l'identique - parfois par simple photocopie collée sur le document - la publication de leurs titres de propriété dans le Bulletin officiel de la propriété industrielle. Il s'agit de propositions d'inscription dans des registres européens ou internationaux, payants, qui se présentent abusivement comme officiels sinon obligatoires.

Escroqueries diverses

  • Propositions d'insertions publicitaires dans des annuaires prétendument édités par la police, la gendarmerie ou les services des impôts (parfois assorties de la promesse verbale de ne pas faire l'objet de vérifications ou de bénéficier d'exonérations en cas de souscription).
  • Tentatives d'escroquerie au président ou faux ordres de virements : sous couvert d'une opération financière très importante et confidentielle, l'escroc (après s'être fait passer, par exemple, pour un membre d'un cabinet d'avocats connu puis pour le président d'une société) transmet ses coordonnées bancaires afin que la victime puisse effectuer un virement à son profit (voir sur ce sujet l'article de Jean-Louis Di Giovanni, page 14).
  • Arnaques « au sentiment » : demandes de coordonnées bancaires pour toucher un héritage au profit d'un bénéficiaire à l'étranger ou pour permettre une intervention médicale sur un enfant.
  • Escroqueries dites « à la nigériane » : un courriel d'une personne se disant d'origine nigériane demande de l'aide. L'objectif de cette escroquerie est d'amener la victime à accepter de verser une participation financière pour régler des prétendus frais de dossiers, payer des intermédiaires, etc.

Usurpation d'identité (phishing ou hameçonnage) grâce à la récupération de données personnelles sur internet

Cette pratique peut se faire sous couvert d'un site internet contrefait (banque ou marchand en ligne) avec formulaire en ligne demandant des renseignements personnels (mot de passe, numéro de compte ou de carte bancaire, par exemple), une confirmation ou une mise à jour de données. Les informations ainsi communiquées permettent à l'émetteur de réaliser des prélèvements sur le compte.
Le phishing prend aussi la forme d'hyperliens vers une page Web ressemblant au site de la société authentique pour obtenir des informations confidentielles. Le phishing fiscal, quant à lui, se traduit par l'envoi d'un mail prétextant une erreur du fisc et proposant un remboursement après communication du numéro de carte bancaire. Dans tous les cas, il est demandé à l'utilisateur de communiquer des renseignements qui constituent des données personnelles et confidentielles.

Transaction bancaire effectuée en ligne auprès d'un fournisseur ou sur un site de « bonnes affaires » sans livraison du bien en retour

Utilisation frauduleuse de numéros de carte bancaire sur Internet

Arnaque par téléphone ou SMS

L'entreprise reçoit un appel téléphonique demandant de rappeler un numéro surtaxé.

Source : Fédération Française du Bâtiment.

http://www.constructif.fr/bibliotheque/2014-7/un-florilege-d-arnaques-«-usuelles-».html?item_id=3421
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