© Gaston Bergeret

Christine DESMOULINS

Journaliste et critique d'architecture.

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Commande publique d'architecture : attraits et périls de l'internationalisation

À l'heure de l'Europe et de la mondialisation, des maîtres d'ouvrage français privilégient les candidatures internationales pour des projets publics prestigieux. Pourquoi ? Avec quelles conséquences ?

Elle est loin, l'ambitieuse politique culturelle des années 80 et ses grands projets publics qui attiraient l'attention du monde sur l'architecture française ! De grands maîtres d'ouvrage confiaient alors à de jeunes talents les commandes les plus illustres et propulsaient sur le devant de la scène Christian de Portzamparc, Dominique Perrault ou Jean Nouvel...
Aujourd'hui, bien que la commande publique ait évolué sur fond de décentralisation, de crise économique et de poussée libérale, le talent d'architectes français dont l'œuvre s'affirme dans la continuité reste relayé par des maîtres d'ouvrage attentifs, des prix (dont deux Pritzker) et des publications internationales. Tout pourrait donc aller bien. « Notre culture de la maîtrise d'ouvrage publique transparaît dans les collectivités territoriales, qui jouent désormais un rôle moteur », explique Alain Philip, adjoint au maire de Nice délégué aux transports, aux travaux, à l'urbanisme et à l'aménagement du territoire. « La commande publique s'est muée en une commande multiforme où les collectivités travaillent en amont avec les acteurs privés sur les stratégies du territoire. La commande publique a un effet de levier pour d'autres investisseurs et la réduction des engagements publics incite les collectivités à cibler leurs interventions pour avoir un retour sur leurs investissements. »

Signatures mondiales

Mais depuis l'ouverture européenne, les marchés publics et les concours français — réputés plus nombreux qu'ailleurs, en l'absence de statistiques probantes 1 — attirent des architectes en quête de marchés à l'export ou confrontés dans leur propre pays à une chute d'activité. Mises en concurrence et remises de prestations sont ici fixées par la loi MOP 2 alors qu'ailleurs les concours, souvent moins cadrés, sont parfois ouverts sans sélection. Et les maîtres d'ouvrage publics français, séduits par ces compétiteurs étrangers, les sollicitent sur les projets prestigieux.
Avec le Centre Pompidou - Metz de Shigeru Ban, le Louvre-Lens de l'agence Sanaa, deux Frac et un musée pour Kengo Kuma, la commande publique française réserve aux Japonais une place insolite. Les Néerlandais d'OMA signent la Bibliothèque multimédia à vocation régionale de Caen, où leurs compatriotes de MVRDV réaménagent la presqu'île. Présente sur l'appel à projets « 50 000 logements nouveaux autour des axes de transports publics », à Bordeaux, et lauréate d'un pont sur la Garonne, l'agence OMA a aussi gagné un parc d'expositions à Toulouse et la consultation d'architecture et d'urbanisme liée aux deux premiers bâtiments de l'École centrale, sur le campus de Saclay. Sur ce campus, Renzo Piano réalisera l'École normale supérieure, alors que Jean-Paul Viguier est le seul Français à concourir face à deux agences suisses pour l'École centrale à Gif-sur-Yvette. Bonne pioche aussi pour le Norvégien Snøhetta, avec le Centre international d'art pariétal de Lascaux et le Centre de congrès d'Annecy. À Narbonne, le Musée régional de la Narbonne antique revient à Foster & Partners. Le Britannique Populous partage avec Ateliers 2/3/4 le stade de la Fédération française de rugby à Ris-Orangis. À Paris, pour le concours de l'École supérieure de physique et de chimie, Rem Koolhaas et Renzo Piano et une troisième équipe internationale sont en lice face à Anne Démians et à l'agence Colboc Franzen. À Tours, le Centre de création contemporaine va aux Portugais Aire Mateus. À Montpellier, où Zaha Hadid a signé les archives départementales, des Néérlandais construisent la gare TGV et d'autres réaménagent un site militaire de 35 hectares. Farshid Moussavi, Britannique d'origine iranienne, fait avec Coloco la première des douze folies architecturales lancées par la Ville et, pour la Cité du corps humain, le New-Yorkais Steven Holl et le danois BIG (Bjarke Ingels Group) sont en lice face à deux équipes françaises, l'atelier Emmanuel Nebout associé à Brochet-Lajus-Pueyo, et Manuelle Gautrand.
Cette liste non exhaustive incite à s'interroger sur ce qui motive l'engouement des maîtres d'ouvrage, publics pour l'essentiel. Est-ce un choix délibéré illustrant un grand acte de maîtrise d'ouvrage pour rechercher des projets adaptés à des sites, avec l'ambition d'y répondre par des architectures exceptionnelles, comme purent l'être le Centre Pompidou ou le Guggenheim de Bilbao ? L'intention est-elle plutôt de choisir des noms et des styles attachés à ces noms, sans toujours mesurer les enjeux contextuels ou techniques, en invoquant une logique événementielle aux résultats incertains ?
La France étant réputée plus attachée à l'ouverture culturelle que d'autres pays comme la Grande-Bretagne, l'Italie ou le Japon, les consultations peuvent certes permettre aux commanditaires d'estimer si un architecte d'une autre culture peut nourrir leur approche méthodologique, urbaine et architecturale. À l'Ecole centrale de Saclay, on souligne ainsi « la diversité d'usage et l'ouverture sur l'environnement du projet d'OMA ». Cependant, dans un contexte marqué par la starisation et la médiatisation, la magie des signatures n'est pas anodine quand un choix politique décide d'un architecte pour un projet. Selon Christian Cléret, directeur général de Poste Immo (voir son interview), « cette signature symbolise parfois les qualités que s'attribue un maître d'ouvrage pour illustrer son ambition culturelle au plan planétaire ».
Le goût des signatures peut aussi tenir au fait que les élus voient dans leurs projets d'urbains un vecteur de croissance. Or, si, comme le dit l'architecte-urbaniste Bruno Fortier, « les projets urbains ont ceci de bon qu'ils réhabilitent l'anticipation - denrée un peu perdue dans le libéralisme ambiant », il ajoute : « Ils ne sont qu'un levier, et la croissance est une tout autre affaire : il arrive qu'elle vienne, qu'elle se fasse attendre ou qu'elle ne vienne pas... » Les projets se complexifiant, certains maîtres d'ouvrage tendent également à voir dans de grandes agences à l'anglo-saxonne imbriquant architecture et ingénierie une garantie pour les coûts et les délais.

Des questions

Sans nier les vertus d'une ouverture maîtrisée porteuse d'émulation, plusieurs Grands Prix nationaux d'architecture, dont Francis Soler, Paul Chemetov, Rudy Ricciotti, Frédéric Borel ou Marc Barani, ainsi que d'autres architectes reconnus et de grands maîtres d'ouvrage, invitent à la vigilance. « Ces exemples qui se généralisent aboutissent à un privilège des architectes hors sol, souvent représentés par des concessionnaires locaux comparables à des agents de marques, dit Paul Chemetov. S'il est vrai que les maîtres d'ouvrage sont flattés de tutoyer les grands du monde de l'architecture, ils provincialisent de fait les architectes exerçant en France et se provincialisent eux-mêmes. La verroterie des comptoirs coloniaux trouve ici ses équipements symboliques et je vois aujourd'hui les mécomptes des bâtiments de Kuma 3. De même, Bjarke Ingels, de BIG, est sans conteste un architecte, mais sait-il faire face au développement de son entreprise ? Quand la grenouille se fait plus grosse que le bœuf, des projets mal maîtrisés prennent de l'enflure. On ne peut contester la liberté de choix de commanditaires privés, mais le détournement de l'esprit de la commande publique pose problème pour plusieurs raisons qui échappent totalement au débat chauvin/pas chauvin, et notamment parce que la réciprocité n'existe pas en la matière, ce qui est peu acceptable s'agissant d'argent public. »
Rudy Ricciotti est « choqué par le caractère immoral de sélections favorables à des agences installées dans des pays soumis à une fiscalité et à des charges sociales très inférieures aux nôtres, où elles ont de plus une aide à l'export ». Et si, dans les années 80, Francis Soler soutenait au nom d'une « mixité profitable des cultures européennes » autant de jeunes talents français qu'un Massimiliano Fuksas ou un William Allen Alsop, il prend aujourd'hui clairement position 4 et dénonce notamment le fait que la France devient « le terrain d'expérimentation et de business d'une Europe à sens unique ouverte sur nos seules frontières ».
C'est ainsi qu'une agence allemande se targue d'avoir fait en six ans dans l'Hexagone quarante concours pour des projets importants, dont six gagnés (le cinquième de ses affaires en cours). À l'inverse, Jérôme Brunet, qui a pourtant su valoriser ses références par quatre hôpitaux ailleurs en Europe, affirme qu'« accéder à l'étranger à des concours en short list est un parcours du combattant pour un Français, qui n'y bénéficiera pas de l'indulgence que l'attrait des non-locaux leur vaut chez nous ».

Une porte d'entrée

Accéder si aisément aux marchés publics permet à ces architectes de tous les pays d'ouvrir des antennes en France ou d'y trouver des partenaires ou des associés français, souvent auprès d'architectes dont les références ne leur permettraient pas d'être retenus seuls sur ces projets. Ceux-ci auront la tâche ardue d'ajuster l'esquisse aux réalités d'un contexte technique, réglementaire, budgétaire et normatif français qui déconcerte plus d'un Suisse ou d'un Nippon, mais ils prennent le risque d'un saut de haies périlleux si l'équipe se défait en cours d'opération.

Cette situation amoindrit considérablement les opportunités d'expression de talents français sur des projets auxquels leurs références ou leur notoriété leur permettraient de prétendre. Des maîtres d'ouvrage s'en alarment. Parmi eux, Alain Philip, à Nice, ville qui a su valoriser sur son territoire des talents locaux comme Marc Barani ou CAB avant qu'ils obtiennent des prix prestigieux 5. Ou Christian Cléret, « choqué que les talents français soient délaissés en France pour certains concours ». Pour lui, « déléguer totalement l'architecture à des architectes ne partageant pas certains éléments de culture est très risqué ». Ou encore Alain Masson, vice-président de Brest Métropole océane, chargé des grands projets et du développement durable : « Nombre d'élus veulent des pointures internationales qui prennent la lumière, mais s'assurer une plus-value ne repose pas sur la signature. Malgré leurs compétences et leurs moyens, les agences internationales interviennent souvent sans ancrage dans le contexte local. Elles ont une démarche de conquête des marchés et, après le premier jour et sa tête d'affiche, un maître d'ouvrage n'a souvent pour interlocuteur que des adjoints. Beaucoup d'architectes s'intéressant à Brest, nous ne sollicitons jamais des cabinets internationaux pour qu'ils candidatent. Pour dialoguer en direct avec l'architecte en titre et nous assurer de sa disponibilité, nous privilégions une démarche nationale ou régionale. Des talents ont des choses à dire par l'architecture ils nous intéressent pour notre territoire. »
À Brest, sous la houlette de Bruno Fortier, architecte-urbaniste, Philippe Gazeau, Canal, ECDM, Serge et Lipa Goldstein et le Brestois Michel Quéré interviennent ainsi sur le plateau des Capucins. « Comprendre les atouts et les inconvénients d'un territoire demande du temps, ajoute Alain Masson. Pour ces programmes complexes, nous avons besoin d'un décideur, pas d'un chef de projet. La ville et ceux qui y vivent doivent y trouver leur compte, et un maître d'ouvrage a le devoir de promouvoir une architecture française. Les normes BBC [bâtiment basse consommation] tendent à réduire l'acte de bâtir à de l'air vicié. Dialoguer avec des architectes ancrés dans les réalités nationales favorise les bons arbitrages. »

Un frein au rayonnement de l'architecture française

Sur la scène mondiale, cet état de fait freine le rayonnement de l'architecture française. « Comment une agence trouverait-elle à l'étranger la chance qui ne lui est pas offerte en France ? », s'interroge Jacques Ferrier. Olivier Brochet rappelle l'exemple suisse de la Ville de Bâle, « qui a fait la notoriété d'Herzog et de Meuron en les testant sur de petites commandes avant de leur confier d'importants projets ».
Revenir sur la disparité de l'accueil réservé aux architectes selon les pays laisse à penser que les architectes français pourraient être victimes d'une « double peine ». L'afflux de concurrents sur les marchés locaux en période de crise limite les opportunités de construire qui pourraient s'offrir à eux, ce qui freine le développement de leurs agences et, par conséquent, leur crédibilité à l'export 6. Aucune génération n'échappant à cette tension de la commande, les jeunes, malgré certains dispositifs publics 7, ont plus de difficultés à entrer dans le métier.
« Il faut donner leur chance aux architectes français sur les projets, insiste Cédric Dumesges, chef du service maîtrise d'ouvrage de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Monter et gérer des agences est difficile. Tout projet important ou complexe contribuant à renforcer et à pérenniser des structures et des compétences est gage d'avenir et, en tant que citoyens, nous avons envie de découvrir les œuvres et le talent d'architectes français. » Alain Philip, lui, s'inquiète des concours d'où « les meilleures équipes françaises sont exclues au profit d'équipes internationales associées à des agences françaises moins reconnues qui devront réaliser ces projets ».

Rien d'étonnant à ce que des sélections suscitent des réactions. Xavier Gonzalez parle d'indécence quand « aucun architecte français n'est consulté pour certains lycées régionaux ». Qu'un seul Français soit invité pour l'emblématique Centre international d'art pariétal de Lascaux ou pour le Musée régional de la Narbonne antique agace. D'autres doutent de ce qu'il adviendra « des signatures du campus de Saclay face à la vérité des prix des PPP français ». D'autres encore ont le sentiment de courir le marathon avec des semelles de plomb quand le bruit court qu'un élu veut « son » Japonais ou « son » Danois.
Aujourd'hui, alors que la pauvreté de certaines réalisations des architectes internationaux est largement relayée par la presse, la déception succède pourtant parfois à l'enthousiasme. « Un retour d'expérience serait intéressant, car les maîtres d'ouvrage qui font ces choix ont un devoir d'explication, suggère Cédric Dumesges. Chercher des signatures peut être un choix par défaut. Une opération immobilière hospitalière suppose une prise de risque nécessitant des choix assumés et une compétition sereine. Un programme de 60 000 m2 ne se joue pas sur un coup de dés quand le confort des soignants et la qualité des soins sont cruciaux. Le construire avec un corpus technico-juridique français contraignant demande des équipes dédiées et très disponibles. » Pour livrer 320 000 m2 en cinq ans, l'analyse les dossiers à l'aune des marchés publics a conduit l'AP-HP à retenir jusqu'à présent des équipes françaises structurées et à l'écoute. « Face aux risques liés à l'exploitation et aux garanties, notre responsabilité de maître d'ouvrage consiste avant tout à choisir les bons partenaires et le bon projet pour ne pas devoir gérer ensuite les erreurs liées à ces choix. Choisir une signature internationale moins disponible ou représentée par des associés peut compliquer la gestion globale d'une opération, car un montage qui dissocie la signature de l'opérationalité est inadéquat. Une opération ne fonctionne que si un architecte de talent impliqué porte toutes les compétences du projet - architecture, technique et suivi opérationnel - ou les délègue sous son autorité directe. Les associations de circonstance suscitent des frottements naturels aux dépens de l'efficacité, et rien n'atteste que ces équipes internationales soient les plus aptes au respect des délais et des coûts. Des équipes européennes dont la structure et les compétences correspondent aux valeurs que nous cherchons émergent, et nous en tiendrons compte dans les compétitions que nous organisons. »

N'est-il pas temps de se demander ce que la ville attend ? Bruno Fortier rappelle que les villes ont « un continu envoûtant qui est probablement ce qui manque le plus aux choix que l'on fait actuellement. La fête qu'a été l'opéra de Garnier ou celle que demeure Bilbao ne marche qu'au prix d'un ton plus sourd, que la mécanique des concours ignore régulièrement ». L'architecte Bernard Desmoulin, lauréat de l'Équerre d'argent en 2009, ajoute :
« Appréhender les enjeux plastiques de la ville et les questions d'écriture architecturale nécessite de ne pas se laisser surprendre par le premier spectacle venu ou par des "Spoutniks" aux formes étranges qui peuvent détourner l'attention des élus des réels enjeux contextuels et techniques. »

Tout est-il joué ?

Quand d'autres pays permettent à l'architecture contemporaine de s'affirmer sans obérer la continuité d'une culture locale, la France perdra-t-elle sa culture, sacrifiée sur l'autel de la diversité ? Dans les années 80, son goût des ruptures a contribué à la « répudiation » des Prix de Rome, avec leurs grandes agences et leurs bureaux d'études intégrés, au profit d'une architecture d'auteurs portée par des agences plus artisanales. L'envie qui semble pointer d'un retour à de grosses structures coïnciderait-elle aujourd'hui avec la remise en cause de cette architecture que des maîtres d'ouvrage publics éclairés se sont félicités d'avoir promue pour répondre à des sites et des usages ? Quand la commande publique s'amoindrit au rythme des crédits, la période est-elle propice à un nouvel effet de balancier préjudiciable à des talents auxquels on reproche paradoxalement de ne pas « savoir s'exporter » ?
La mission interministérielle sur la création architecturale qui vient d'être lancée devrait apporter des éléments de réponse au pays de la Nouvelle Vague, du TGV, de la haute couture et... des chocolatiers, qui, avec les politiques, se taillent la part du lion dans la sémillante sélection de Courrier international de novembre-décembre 2013, titré
« Ces Français qui s'exportent. Le Who's Who des personnalités qui font parler d'elles à l'étranger »
, sélection qui ne compte pas un seul architecte.

  1. Les dernières statistiques de la mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques remontent aux années 2000.
  2. Loi du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'œuvre privée. Cette loi a été précédée par la loi sur l'architecture de 1977, qui a institué le recours obligatoire à l'architecte et permis le lancement d'une politique ambitieuse, notamment celle des grands travaux du président Mitterrand.
  3. « Les mauvais plis du conservatoire d'Aix-en-Provence », Le Monde du 4 janvier 2014. Selon cet article, le procès verbal de réception de ce bâtiment fait état de 10 500 réserves liées à des prestations non réalisées ou non exécutées selon les règles de l'art en estimant que, pour un bâtiment de cette surface (7 400 m2), le nombre de réserves aurait dû se limiter à quelques centaines.
  4. Voir Le Monde du 18 mai 2013.
  5. Ibid.
  6. Les agences françaises sont souvent de petites et moyennes structures.
  7. Albums des jeunes architectes et paysagistes : concours européen de la jeune création architecturale et paysagère, organisé par le ministère de la Culture.
http://www.constructif.fr/bibliotheque/2014-3/commande-publique-d-architecture-attraits-et-perils-de-l-internationalisation.html?item_id=3411
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